La grande révolution technologique n’a pas épargné les métiers du droit qui se digitalisent de plus en plus. Il est désormais possible pour un particulier de solliciter les services d’un huissier, d’un avocat ou d’un notaire depuis son site internet et de recevoir des conseils juridiques à distance. Une tendance qui a fait naître un tout nouveau concept dénommé la Legaltech qui, semble-t-il, a de beaux jours devant elle.
Une innovation en pleine expansion
En 2012, la plupart des métiers du droit ont été entraînés dans la spirale du tout nouveau concept de la Legaltech qui ne cesse de s’étendre. À ce jour, la Legaltech représente, à elle seule, 31% du secteur juridique, selon Village Justice, une plateforme regroupant des acteurs du droit.
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Une telle expansion n’est pas passée inaperçue, puisque l’Université de Paris propose à ses étudiants, depuis 2017, un diplôme universitaire transformation numérique du droit et Legaltech. Ainsi, si vous vous inscrivez en BTS pour devenir notaire par exemple, vous devenez effectivement notaire, tout en intégrant cette nouvelle dimension numérique.
Cette libéralisation de la fonction juridique a permis de créer un écosystème qui intéresse et surtout qui recrute. La première promotion, composée de 50 étudiants, a connu un taux d’insertion de 100%. Si l’innovation est le principal moteur de la digitalisation des métiers de droit, il faut avouer que les avantages qui y sont liés contribuent pour beaucoup au succès de ce nouveau concept.
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Rapidité et coût réduit, les secrets du succès de la Legaltech
Si l’idée derrière la digitalisation des métiers de droit est de pouvoir fournir des services juridiques à distance, le réel intérêt est de faire gagner du temps aux clients. En effet, nul besoin de prendre rendez-vous à l’avance pour rencontrer un professionnel.
Tout ou presque se fait en ligne, depuis le premier contact jusqu’à la transmission du dossier. En fonction de la nature de l’accompagnement juridique à apporter, vous pouvez tout à faire bénéficier de services juridiques sans avoir à quitter votre domicile, grâce notamment aux outils de certification de signature en ligne. Dans d’autres cas, la procédure doit être finalisée par une rencontre avec le professionnel du droit. C’est le cas par exemple des procédures de divorce en ligne, très populaires aujourd’hui.
Mieux encore, la digitalisation des services juridiques permet de réduire de façon considérable la tarification des prestations. Avec des entreprises comme Captain Contrat, les prestations coûtent 4 fois moins cher que dans une procédure juridique conventionnelle. La combinaison des deux avantages, démarches moins lourdes et prestations moins coûteuses, séduit tout de suite et de plus en plus. C’est la raison pour laquelle ce secteur représente clairement un secteur d’avenir.
Captain Contrat, un modèle de réussite
Le modèle adopté par la start-up Captain Contrat est celui qui marche le plus. En effet, l’entreprise se compose essentiellement de jeunes juristes qui reçoivent les requêtes des clients et s’occupent de la relecture des dossiers avant envoi à un avocat, à un notaire ou à un huissier, membre du réseau de professionnels libéraux de l’entreprise. Le traitement n’en est que plus rapide et plus efficace.
La start-up innove tout en bousculant les codes de la rémunération des professionnels du droit, puisque ce nouveau système abolit la facturation à l’heure et les dépassements d’honoraires. Le nouveau système de rémunération se fait sur la base de tarifs forfaitaires. Ce n’est pas pour autant que la Legaltech est l’ennemie des avocats traditionnels.
Bien que le schéma de rentabilité par dossier soit remplacé par le schéma de rentabilité par mois, les professionnels libéraux y trouvent leur compte. Ces derniers sont rémunérés par les forfaits des clients et la start-up est rémunérée grâce aux procédures annexes du dossier. Un modèle économique qui semble plaire au barreau de Paris.